La créatrice de la saga Harry Potter a essuyé les foudres de la communauté LGBTQ +. Je vous propose d’en savoir davantage.

Un tweet qui a suscité des réactions

En fait, cette écrivaine s’est gaussée d’un article qui traite les  trans sur le même pied d’égalité que les femmes en matière de menstruation. Forte de 14,5 millions d’abonnés, J.K Rowling avoue qu’elle ne sait pas comment nommer les trans.

A son avis, cette population ne peut être qualifiée de femme au sens propre et ne dispose pas des mêmes règles morphologiques. Les réactions ne se sont pas fait attendre.

L’actrice britannique Beth Mac Coll n’a pas apprécié. C’est aussi le cas de Daniel Radcliffe, l’interprète du célèbre Harry Potter.

Il a même insisté sur le fait que les transgenres sont des femmes. J.K Rowling a rétorqué avec d’autres tweets en protestant qu’elle ne fait que mettre les choses au clair.

En savoir plus sur la transphobie

Au-delà des faits d’actualité, il est préférable d’éclairer le contexte. Transphobie est un mot composé du préfixe trans pour transidentité et du suffixe phobie pour peur.

Un individu transphobe est agressive voire hostile contre les transgenres. La manifestation peut être d’ordre physique comme la violence, le crime haineux.

Elle peut être verbale avec des propos injurieux, des blagues malsaines. Les comportements discriminatoires portent sur le refus d’embauche, le refus de logement, le non accès aux traitements médicaux.

Les autres impressions provoquées par la transphobie

De leur côté, Karine Espineira et Arnaud Alessandrin ont mis en avant des figures dites relationnelles et institutionnelles de la transphobie. La transphobie relationnelle est souvent directe.

Elle s’exprime soit par le rejet, soit par l’évitement. Si elle est indirecte, elle fait appel à des  a priori de type cis-genre ou  en mode cisnormativité.

Quant à la transphobie institutionnelle, elle résulte de dispositifs médicaux-légaux. Ces procédés veulent rendre les transgenres totalement fragiles.

En matière de droit, la France considère l’identité de genre comme discriminatoire. De plus, la transphobie constitue une circonstance aggravante.

Une situation précaire dans le monde

Selon l’organisation américaine National Center for Transgender Equality, les conditions de vie des transgenres sont dramatiques. Les plus touchées concernent les populations afro-américaines, latinos, asia-américaines et océano-américaines.

Elles vivent dans une pauvreté totale et sont sujettes aux tentatives de suicide. Elles sont plus affectées par le VIH.

La situation en Europe n’est guère enviable. Les menaces s’ajoutent aux violations des droits fondamentaux.

Le manque de sensibilisation à leur cause est le frein principal pour l’avancée des normes sociales et l’amélioration du niveau de vie. Consultez d’autres articles ici.  

Crédit Photo : youtube.com & lemonjelly.ky

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