Depuis la médiatisation de la propagation de la variole du singe, la communauté gay fait l’objet de mauvaises assimilations. Je vous dévoile les réactions et les mises en gardes des organes mondiales de santé face à la rumeur.

La mise au point de l’Onusida

Selon l’Onusida, une forte proportion sur les cent cas de variole du singe confirmés par l’OMS ainsi que les autorités sanitaires locales portent sur une population gay. En fait, il s’agit d’individus gays, bies ainsi que des hommes qui ont fréquenté d’autres hommes ou HSH.

Toutefois, l’Onusida précise que la variole du singe peut toucher tout un chacun indépendamment du genre.

Des réactions homophobes en cascade

Aussitôt après cette mise au point pourtant très explicite, les réseaux sociaux ont enregistré des commentaires homophobes voire racistes. L’homophobie est relayée par des propos traitant à tort la variole du singe comme une maladie exclusivement gay.

Quant au racisme, il est illustré par les zones premières de détection de la maladie situées en Afrique. En fait, il s’agit d’une maladie endémique auprès de 11 pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique Centrale.

La propagation rapide en Europe et la contamination en Australie, au Canada et aux Etats-Unis ont suscité un déferlement gratuit de haines homophobes et racistes sans aucun fondement.

A propos de la variole du singe

Beaucoup moins dangereuse que la variole classique, la variole du singe est caractérisée par une forte fièvre. L’évolution  rapide est caractérisée par une éruption cutanée et la formation de croûtes sur une partie du corps, principalement le visage.

Aucun traitement spécifique n’est préconisé contre l’infection virale. En effet, elle guérit d’elle-même en quelques jours.

Dans la nature, la transmission à l’homme est possible via des rongeurs sauvages et des primates. La transmission inter-humaine se fait par contact direct avec les lésions cutanées, les muqueuses du malade et les gouttelettes.

Les relations sexuelles sont aussi évoquées même s’il ne s’agit pas d’une MST. Pour l’heure, les scientifiques ignorent si le virus a subi une mutation.

Les risques inhérents aux rumeurs

Les affirmations fausses, homophobes et racistes sur les réseaux sociaux peuvent provoquer des effets pervers. Cela va engendrer un cycle négatif de terreur.

Les gens vont s’éloigner des centres de soins. Malheureusement, cette tendance va amoindrir la portée des efforts pour l’identification des cas d’infection.

La lutte contre l’épidémie de la variole du singe peut être impactée. Pour l’heure, l’OMS note moins de 200 cas confirmés et suspectés auprès des pays non endémiques notamment dans neuf pays de l’Union Européenne.

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Crédit Photo : iletaitunepub.fr & lalibre.be

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