Retour sur un roman qui a fait sensation juste après la pandémie de 2020. Je reviens sur cet ouvrage qui procure du courage à celles et ceux qui ont du mal à assumer religion et identité.

Les thèmes abordés par le livre

Aux Editions Noir sur Blanc, « La petite Dernière » traite du parcours de Fatima Daas et ses contradictions dans une forme de confession intime. Elle parle de son père Ahmed peu impliqué dans l’éducation des enfants.

Elle relate le côté affectueux de sa mère Kamar qui évolue avec un aspect touchant au coeur de sa cuisine. Fatima est un prénom saint dans l’Islam.

En effet, elle évoque la fille cadette du prophète Mahomet. Dans « la Petite Dernière », le personnage ressent de la solitude, l’incompréhension de son entourage et  de son environnement.

Néanmoins, elle parvient à pratiquer sa religion musulmane tout en préservant son homosexualité car elle est lesbienne.

Les autres sujets à retenir

Dans cet ouvrage introspectif, Fatima parle également de l’incompréhension de l’univers LGBT parisien. Elle évoque l’élite intellectuelle traditionnelle via un enseignant qui réfute ses capacités à réussir un simple devoir d’espagnol et à obtenir des notes supérieures à la moyenne de la classe.

Dans cette œuvre, l’actrice hésite entre l’allégeance à sa religion, à la culture parentale, à la langue maternelle et son envie d’émancipation.

Les débuts de Fatima Daas

D’origine algérienne, Fatima voit le jour en 1995 dans la région parisienne. Son enfance se déroule à Clichy-sous-Bois.

Elle se rend compte de son homosexualité à l’adolescence et elle ne renonce pas pour autant à la foi musulmane. Ses études supérieures à Vincennes lui permettent de rencontrer Virginie Despentes.

Cette actrice a écrit « King Kong Théorie et « Vernon Subutek ». Fatima revendique son côté féministe intersectionnelle.

L’actrice de « La Petite Dernière » porte le nom d’emprunt, le patronyme et le prénom du protagoniste de son ouvrage.

Elle veut à la fois se rapprocher de l’intrigue tout en rendant hommage au prénom. En fait, elle entretient le sentiment de ne pas être « une bonne musulmane »  en raison de son homosexualité.

Les critiques sur une forme d’homophobie intériorisée

Face aux polémiques sur une homophobie intériorisée suscitée par son roman, Fatima apporte des précisions. Elle pense que tout un chacun possède une homophobie intériorisée.

En effet, la construction de l’individu est basée sur des bases de rejet de soi. Pour être acceptée par la société, la construction est établie sans représentation tout en nous faisant détester notre propre personne.

Retrouvez plus d’infos ici.  

Crédit Photo : lesoir.be & information.tv5monde.com

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