Face aux embûches rencontrées par les françaises pour être mère via la PMA, l’Espagne est devenue une destination phare. Je vous livre les détails à ce sujet.

L’attente réduite

En Espagne, le don d’ovocytes est élevé grâce aux 1 000 euros perçus par les candidates. En effet, le délai d’attente pour ce type de don est d’environ trois mois.

Comparativement, la France repose sur un délai compris entre 1 à 3 ans. Certes, la loi a évolué.

Néanmoins, les moyens matériels et humains ne sont pas suffisants. En Espagne, le nombre prolifique de donneuses favorise le choix des profils phénotypiques.

Le don d’ovocytes est anonyme. Toutefois, plusieurs informations sont communiquées comme l’âge, la taille, la couleur des cheveux et des yeux ainsi que le groupe sanguin.

Des demandes de niveau intellectuel sont possibles dans quelques cliniques.

La limité d’âge en question

En France, l’âge de prise en charge pour le traitement de fertilité est limité à 43 ans. En Espagne, la loi ne nécessite pas d’âge.

Néanmoins, l’ordre des médecins en Espagne ne conseille pas le traitement de PMA pour les plus de 49 ans et 11 mois. Au niveau du diagnostic génétique, il demeure l’exception dans l’hexagone.

En Espagne, le gynécologue peut recommander un diagnostic génétique préimplantatoire. Ainsi, les embryons obtenus bénéficient d’une analyse génétique avant le transfert dans l’utérus.

Cela permet de repérer au plus tôt les embryons pourvus d’une anomalie chromosomique ou génétique.

La méthode ROPA

Cette technique de Réception des Ovocytes de la Partenaire n’est pas autorisée en France. Variante de la fécondation in vitro, la méthode ROPA permet à deux femmes d’être mères.

En clair, l’une est la mère qui apporte l’ovule et l’autre est la mère qui porte l’enfant jusqu’à l’accouchement.

Des démarches facilitées

Les cliniques intègrent des équipes pour recevoir une clientèle internationale. Plusieurs cliniques sont en partenariat avec des compagnies aériennes.

La prise en charge des clientes a lieu à l’aéroport avec transfert vers l’hôtel. Plusieurs cliniques communiquent en français car les françaises ont recours au PMA en Espagne, à raison de 40 %.

De plus, les nouvelles technologies permettent de rassurer les patientes via la visioconférence et Whatsapp. Quelques associations françaises facilitent les formalités pour les candidates au PMA.

Pour les couples, les documents sont établis dans leur langue maternelle. Cela facilite les formalités et abolit les problèmes d’incompréhensions ou barrières de la langue.

Les cliniques sont entièrement équipées afin de répondre aux attentes multiples des patientes et annihiler leurs appréhensions compréhensibles.

Retrouvez plus de conseils ici.  

Crédit Photo : la-croix.com & europe1.fr

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