Depuis le 15 juillet 2021, le Ministère de la Santé autorise le don d’organes entre personnes atteintes du VIH. Je vous livre plus de détails à ce sujet.
L’impact bénéfique pour les porteurs de VIH
Concrètement, les personnes porteuses de VIH peuvent donner leurs organes à d’autres atteintes par le VIH. L’arrêté ministériel apporte un réel espoir pour plusieurs séropositifs.
La plupart éprouvent des pathologies hépatiques et sont dans l’attente d’un greffe. La liste devient beaucoup étoffée pour les donneurs potentiels.
Ainsi, cela permet de libérer plusieurs places sur cette liste à destination des patients séronégatifs qui ont besoin d’une greffe.
Les opportunités de dons d’organes
Les options de dons concernent des donneurs vivants et décédés. Ils son séropositifs au VIH.
De plus, ils sont sous traitement antirétroviral stable. En outre, ils disposent d’un dépistage génomique du VIH négatif dans les douze mois.
Pour leur part, les organes peuvent être greffés à des receveurs séropositifs pour le VIH en infection contrôlée. En France, plus de 170 000 individus vivent avec le VIH.
Quant aux traitements antirétroviraux à long terme, ils contrôlent l’infection afin de rendre le virus indécelable dans l’organisme. Néanmoins, les traitements provoquent parfois la toxicité du foie et des reins.
Les seules réserves du don d’organes sont les donneurs décédés après un arrêt circulatoire, suite à une limitation voire l’arrêt des traitements thérapeutiques.
Le Plan greffe 2017-2022
Ce plan est un enjeu du Ministère de la Santé. Le greffe d’organe fait partie des questions de santé publique.
L’objectif à atteindre est de 7 800 greffes en 2021. La progression visée est de l’ordre de 7 % de greffes par an.
Il faut parvenir à améliorer et à diversifier le prélèvement provenant de donneurs décédés. En parallèle, il faut augmenter le prélèvement et le greffe issus de donneurs vivants.
Les origines du dispositif
En fait, un précédent dispositif a eu lieu en 2015. A l’époque, l’initiative implique les personnes atteintes des marqueurs infectieux de l’hépatite C.
Suite à une phase d’évaluation, le dispositif s’est avéré positif et bénéfique.
Une progression importante et porteuse d’espoir
Les progrès importants enregistrés dans les traitements contre le VIH ont permis ces avancées importantes. C’est aussi le cas des évolutions majeures au niveau des techniques de transplantation.
Tous ces facteurs autorisent une note d’espoir et faveur de la solidarité envers les patients en liste d’attente. Par ailleurs, l’offre de greffons est élargie.
Quant au délai d’attente souvent très anxiogène, il est considérablement réduit. Il faut compter sur plus de transplantations disponibles pour les patients atteints de pathologies hépatiques.
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Crédit Photo : sante-sur-le-net.com & france-assos-sante.org