A titre de comparaison, je vous propose d’observer les positions de villes européennes. Plusieurs cas d’homophobies sont traités.

Des cas bouleversants en France

Les faits se sont déroulés un soir du 17 juin 2020 à la terrasse du port du Caen. Après minuit, le ton est monté dans cet établissement fréquenté par la communauté LGBT.

Deux jeunes âgés de 20 à 22 ans tiennent des propos homophobes. Ils ont tenté de blesser un groupe avec une chaise.

Or, c’est cette tentative d’agression physique que le Tribunal a retenu. Concernant les propos homophobes, le parquet a signalé que les insultes ne sont qu’une histoire d’incompréhension.

Résultat des courses, la relaxe pure et simple est prononcée à l’encontre des deux agresseurs.

Autre fait à Lille. Cinq jeunes dont trois jeunes filles de 15 à 19 ans sont accusées de tentative de meurtre avec caractère homophobe dans cette ville du Nord de la France.

Les deux victimes de l’agression sont dans un état critique. Pourtant, insulter un représentant de la loi est considéré comme un délit.

D’où le deux poids deux mesures flagrants.

Le cas désolant de la Belgique

Les Flandres belges enregistrent de nombreuses agressions homophobes via les réseaux sociaux. Deux réseaux sociaux proposent des films d’agressions de ce genre.

Les coupables ont pisté leurs victimes avant de les agresser. Entre 600 à 5 000 membres de ces réseaux sociaux s’amusent à filmer leurs forfaits et les diffusent sans aucun scrupule.

La plupart des vidéos sont originaires de Louvain, à l’est de Bruxelles. Les victimes osent rarement porter plainte par peur des représailles.

Pour sa part, le porte-parole de la police d’Anvers demande la multiplication des plaintes. Tout en soulignant l’importance de porter plainte, la police effectue des enquêtes à ce sujet. Il s’agit de crimes de haine.

Ainsi, un procès-verbal et un processus de suivi direct sont établis sur la base de la plainte. Les vidéos montrent des agressions physiques comme les coups de poings, les coups de pieds en pleine rue.

D’autres victimes sont amenées à se mettre à genoux, à lécher les chaussures des bourreaux.

Le caractère largement homophobe de la Pologne

En Pologne, de nombreuses villes s’auto-déclarent pures de toute propagande LGBT. Ces villes vont à l’encontre du droit européen et du droit international.

L’Union Européenne a réagi en supprimant les subventions de ces villes homophobes. En réaction, le pouvoir polonais de ces agglomérations a compensé le manque à gagner des communes.

Malgré les réactions véhémentes contre une telle prise de position, ces villes de Pologne persistent et signent dans leurs actions discriminatoires. C’est dommage qu’en 2020, de telles actions et réactions homophobes persistent dans des municipalités européennes soi-disant ouvertes au monde.

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Crédit Photo : ptitlibe.liberation.fr & 1jour1actu.com

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