Mal intégrée et méconnue, la transidentité est souvent considérée comme une chose anormale voire étrange. Je vous invite à mieux en cerner les contours.

A propos de la transidentité

La transidentité n’a rien à voir avec le travestissement. En fait, la transidentité correspond à une identité de genre qui n’est pas similaire à celle attribuée à la naissance.

En fait, le mot transgenre est opposable au mot cisgenre. La population est majoritairement cisgenre.

En Europe, 0,3 à 1,6 % de la population est transgenre.

La différence entre sexe et genre

La confusion est souvent constatée. Le sexe est un lot de caractéristiques biologiques.

Quant au genre, il est social. Il faut reprendre les propos de Simone de Beauvoir pour s’y retrouver.

Selon cet écrivaine « on ne nait pas femme, on le devient, de même, on ne nait pas homme ». Le genre est davantage culturel.

Non inné, il se développe selon les étapes de socialisation. Cela concerne l’imitation, l’injonction ainsi que l’interaction.

En outre, la notion de genre et les rôles inhérents diffèrent d’une culture à une autre.

A propos de la dysphonie de genre

Il s’agit d’une forme d’inconfort des transgenres en termes de physique ou sur le plan social. Ce sont les adolescents qui le ressentent le plus souvent.

La sensation est similaire à un corps qui n’est pas le bon. Le ressenti peut prendre plusieurs formes.

En outre, la disphorie est parfois du au deadname. C’est le cas lorsque le prénom de naissance n’est pas le premier prénom choisi.

Cela peut aussi provenir d’un mégenre. Pour lutter contre la dysphorie, la transition de genre est une option.

L’accompagnement de l’enfant transgenre

Les parents confrontés à un enfant transgenre doivent dégenrer l’éducation. Ainsi, l’enfant transgenre peut mieux cerner son identité.

Pour un enfant cisgenre, l’ouverture d’esprit est facilitée. Si l’enfant pense qu’il est probablement transgenre, il faut l’écouter et apporter son soutien.

Cela peut être une phase ou une pensée longtemps enfouie. Si l’enfant n’est pas encore en âge de puberté, laissez-le s’exprimer à travers les vêtements, la coupe de cheveux.

Il peut même songer à un pronom ou un prénom différent.

Les idées reçues à combattre

Devenir transgenre est possible à tout âge. En effet, la disphorie n’apparait pas à un âge prédéfini.

La transition est toujours possible lorsque le genre est  clairement défini. Mieux protéger l’enfant transgenre est de l’accepter et de ne jamais renier l’identité de son choix.

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Crédit Photo : wikitrans.co & centredepsychologiegilliotte.com

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