Les préjugés ont la vie dure face aux homos et à la population LGBT. Je vous propose de découvrir les attitudes selon le lieu de vie en ville ou en rase campagne.
Une invisibilité palpable dans le milieu rural
Dans l’univers rural, l’homosexualité ne s’affiche pas. Pour leur part, les comportements homophobes sont rarement enregistrés.
La majorité des statistiques sont peu fiables. Elles opposent souvent Paris au reste du monde.
Or, le sujet est beaucoup plus complexe selon Colin Giraud, un sociologue dédié à l’étude des populations homosexuelles. Par ailleurs, le comportement homophobe est mal défini.
Une mère qui reçoit le coming.out de son fils peut être choquée et pleure. Ses pleurs sont-ils le reflet de sa phase d’acceptation ou relèvent-ils d’une homophobie réelle ou supposée ?
Les rares plaintes d’homophobie en zone rurale
L’invisibilité de la population homosexuelle ne signifie pas réellement un rejet. Les associations LGBT ne reçoivent à l’accueil que des citadines et des citadins.
Pour autant, si la discrétion est majoritaire, l’épanouissement est mieux ressenti. Auparavant, la peur du regard des autres prédominait.
L’environnement social est plutôt perturbant pour assumer voire afficher son modèle de vie. En fait, l’homo rural avait tendance à s’autocensurer.
Les atouts des sites de rencontre
Avec la diffusion de l’appli de rencontre Grindr, la connexion a permis de s’apercevoir de la proximité géographique de profils similaires. Même si le milieu rural privilégie l’archétype de l’homme marié avec femme et enfants, les parents d’homos se font à l’idée.
Au départ, l’acceptation est loin d’être évidente. Ensuite, elle fait place à la tolérance.
Les grandes agglomérations et leur mode de vie
D’autres homos citadins issus du monde rural ne sont pas pour autant plus exubérants. Ils vivent leur orientation sexuelle sans ostentation.
De nombreux couples optent pour l’anonymat grâce à la grande liberté appliquée dans les grandes villes. En fait, ils adoptent une attitude virile, conforme aux codes de la masculinité.
Par ailleurs, ils se tiennent loin de la communauté LGBT. Pour eux, le combat militant ne signifie pas une forte implication.
Détachés de l’ambiance homo démonstrative et trop forcée à leur goût, ils sont plus discrets. Ils optent pour les nombreux centres d’intérêts prolifiques des milieux urbains.
Cela passe par les cinémas, les expos, les différents loisirs. La rencontre avec d’autres gays ne constitue pas une priorité.
Ils ne fréquentent pas les bars et les clubs dédiés. En fait, la normalité pour se fondre dans la masse est de mise.
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Crédit Photo : elle.fr & europe1.fr