Aujourd’hui, plus de 37 millions de personnes sont infectées par le VIH. Environ le même nombre de personnes sont déjà décédées des suites de cette maladie depuis qu’elle a été découverte pour la première fois en 1981. Grâce aux efforts considérables des centres de recherche universitaires et de l’industrie pharmaceutique, plus de 25 médicaments anti-VIH ont été développés. Le paradigme des soins du VIH est ainsi passé de la mort du VIH à la vie avec le virus.

L’apport quotidien de médicaments peut entraîner une augmentation importante de l’espérance de vie, de sorte qu’elle se rapproche de celle de personnes non infectées. Les femmes séropositives peuvent désormais également tomber enceintes avec un risque très limité de transmission du virus au bébé. Hélas, le médicament actuel peut contrôler la maladie, mais pas la guérir. Les recherches continuent toujours afin de trouver un remède au VIH, et la découverte des chercheurs belges de l’UZ Gent pourrait aider.

Virus VIH sida touche la communauté gay

Présence de réservoir viral dans le corps

Ces dernières années, les personnes atteintes du virus du SIDA ont pu mener une vie relativement normale, grâce aux dernières générations d’antirétroviraux. Cependant, il existe un réservoir viral dans le corps. Jusqu’à présent, le VIH se cachait dans des cellules spécifiques de l’organisme et restait donc en dessous du radar. Par conséquent, si le patient cesse de prendre les inhibiteurs du VIH, le virus peut réapparaître à partir de ces cellules et provoquer une augmentation de la charge virale.

Selon les chercheurs, cette découverte scientifique pourrait conduire à des recherches plus approfondies sur le VIH car, leur étude a montré que les responsables de ce réservoir viral sont les cellules immunitaires qui ont tendance à se diviser activement.

Une avancée majeure

Cette étude a aussi permis de révéler que la provenance du rebond viral ne concerne pas un type de cellule spécifique ou d’un seul orange, mais peut provenir de différents types de cellules et de parties du corps, comme le sang, les ganglions lymphatiques et le tissu intestinal.

Il s’agit d’une nouvelle victoire pour les chercheurs face à cette maladie. D’ailleurs, elle est devenue une maladie chronique, mais n’est plus considérée comme mortelle. Cela a été rendu possible grâce aux nouveaux traitements proposés qui restent malheureusement très chers. Toutefois, la guerre contre le VIH est loin d’être gagnée. Les recherches qui ne cessent d’évoluer vont aider à trouver la meilleure solution pour traiter complètement cette maladie.

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