La dysphorie est un trouble de l’identité du genre chez l’enfant. Je vous livre plus de détails concernant ce phénomène.
A propos de la dysphorie du genre
Les psychologues emploient le terme de dysphorie du genre pour déterminer des enfants qui éprouvent une confusion avec le genre assigné à leur naissance. En fait, l’enfant ressent une incohérence entre son identité de genre et le sexe biologique acquis à sa naissance.
Chez l’enfant en phase pré pubère, le trouble s’efface à la fin de l’adolescence. Le taux de prévalence de dysphorie du genre chez l’enfant est évalué à moins de 1 %.
Les causes possibles
Des études menées sur des jumeaux suggèrent le facteur prépondérant des critères environnementaux. Pour autant, aucun facteur déterminant n’émerge au niveau familial, social.
Aucun évènement spécifique voire aucune combinaison de facteurs ne ressort pour expliquer les troubles de l’identité chez l’enfant. En parallèle, ces études suggèrent un renforcement social, des psychopathologies parentales.
Elles évoquent une dynamique familiale ainsi que l’influence des médias grand public et des réseaux sociaux pour expliquer la dysphorie du genre.
D’autres causes prépondérantes
L’actualité des parents peut faire appel à d’autres causes de la dysphorie du genre chez l’enfant. En effet, les études mettent en avant une tolérance ou un encouragement des parents pour justifier les comportements transsexuels de leur descendance.
Le comportement pathologique des parents est souligné. Les garçons efféminés reflètent souvent un père absent ou peu impliqué durant la petite enfance.
Les psychopathologies maternelles sont souvent liées à la dépression ou au trouble bipolaire.
Les approches thérapeutiques chez l’enfant
Cela inclut la thérapie comportementale, la thérapie psycho-dynamique ainsi que la thérapie de groupe. Le but est d’amoindrir la dysphorie du genre en rendant l’enfant plus à l’aise dans son corps d’origine.
L’objectif est de lutter contre l’ostracisme et d’enrayer les comorbidités psychiatriques chez l’enfant.
Le cas des thérapies individuelles
Elles visent l’identification et la résolution des facteurs inhérents relatifs aux facteurs familiaux. Les conseils aux parents impliquent l’encouragement du genre neutre.
Les psychopathologies vont se pencher sur l’examen des facteurs parentaux. Le constat de deux chercheurs semble conduire sur une voie différente.
Kenneth Zucker et Susan Bradley ont noté que les garçons présentant une dysphorie du genre ont une mère qui accentue un comportement stéréotype de jeune fille. Ces enfants sont issus de familles qui ne découragent pas explicitement le comportement de rôle de genre inversé.
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Crédit Photo : leparisien.fr & dailyadvent.com