Faire face au confinement entraîne l’aggravation des troubles du comportement alimentaire ou TCA parmi la communauté LGBT +. Je vous propose d’en apprendre davantage sur cette attitude.

Les raisons de la vulnérabilité des LGBT +

Durant cette période particulière, l’isolement lié à la solitude provoque davantage d’angoisse. Des comportements alimentaires troublés refont surface.

Ces TCA portent essentiellement sur la boulimie, l’anorexie ainsi que d’autres types d’attitude. Les TCA comprennent plusieurs sortes.

En fait, une telle proportion chez la population LGBT + met en avant plusieurs causes. Cela concerne la peur du rejet.

Ce rejet peut provenir de la famille, des amis voire du milieu socioprofessionnel. Les  LGBT + sont plus exposés à l’expérience de la violence et du trouble de stress post-traumatique.

En effet, ces atteintes psychologiques peuvent accentuer la vulnérabilité et engendrer un TCA. Cela peut malheureusement aussi toucher une communauté souvent harcelée du fait de son orientation sexuelle voire son identité de genre.

Les problèmes liés à l’hétéronormativité

La société est majoritairement hétéronormative. Cela signifie que la masculinité est largement illustrée par de nombreuses images sociales.

Le rapport au corps est particulièrement compliqué chez les jeunes gays, au moment de leur adolescence. Chez les jeunes lesbiennes, l’anorexie est essentiellement constatée.

C’est également le cas des bisexuelles. Les standards de la mode exigent une telle pression sociétale avec un corps plus mince, plus tonique, plus ferme.

Cette quête de la perfection hante le quotidien.

Le cas de la néophobie alimentaire

Cela porte essentiellement sur l’impossibilité de faire partie des idéaux liés à un corps parfait. Le corps parfait est associé à des contextes culturels du LGBTQ +.

Dans les faits, un néophobe alimentaire va uniquement consommer la nourriture qu’il affectionne. Toutefois, il s’agit souvent d’un régime alimentaire trop gras.

Or, le milieu gay peut parfois faire preuve de grossophobie quand il est subdivisé dans des catégories de type twinks ou bears. Ces catégories valorisent la perfection du corps adulte, à l’instar des hétéros qui font la promotion des sports collectifs.

Une partie des identités homosexuelles vouent un véritable culte à la virilité masculine. Ils veulent parvenir à une posture équivalente aux sculptures grecques.

En réaction à toutes ces attitudes, je propose d’adopter le body positivity. Les médias devraient valoriser sans distinction toutes les représentations du corps humain.

Il faut parvenir à mieux gérer les crises, à prendre sur soi et à prendre le contrôle sur les TCA.

Crédit Photo : sia.nikkei.com & liberation.fr

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